Le houx pousse dans les forêts, les bosquets et les haies des régions tempérées d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie occidentale. Il croît de manière assez lente, peut atteindre une quinzaine de mètres de hauteur et vivre près de 300 ans. C’est une espèce le plus souvent dioïque : chaque houx porte des fleurs mâles ou femelles. Les pieds femelles produiront les baies rouges si décoratives, à condition que leurs fleurs aient été pollinisées par un sujet mâle situé à proximité.
L’espèce a de nombreux usages. Son feuillage renferme de la théobromine et de l’acide caféique qui lui confèrent des propriétés diurétiques, antispasmodiques et fébrifuges. En Allemagne (particulièrement en Forêt-Noire) on buvait une sorte de thé confectionné avec ses feuilles séchées. Ses fruits sont toutefois toxiques et peuvent provoquer malaises et vomissements.
En pilant son aubier1 on obtenait une substance gluante qui, avec les baies du gui, servait à capturer de petits oiseaux (notamment les grives). Son bois dense et homogène est employé en ébénisterie et en marqueterie. Dans les campagnes, ses fagots servaient à ramoner les cheminées et étaient censés prémunir de la foudre.
Depuis l’Antiquité, son feuillage et ses fruits symbolisent la permanence de la vie durant la période hivernale. Associés aux célébrations se déroulant au moment du solstice d’hiver dans diverses cultures, cet usage a persisté au fil des siècles. Le houx est ainsi toujours largement employé pour élaborer les décorations de Noël.
1 partie tendre du bois où circule la sève brute.
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